On apprend à passer de la maison à l’école avec les habitudes de la maison, ses doudous, et on s’adapte. Aux règles de l’école. De la maison. À l’école. Et vice-versa : la difficulté d’être soi dans un groupe et d’évoluer en dehors du groupe.

 

Au début. On perd un peu ses repères. On mélange les codes. C’est un peu la pagaille. Ce qui est fascinant dans le groupe c’est l’émergence des identités en classe et sur scène. Et les rôles ne sont pas tout à fait les mêmes ! 

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Les enfants vont sculpter, masser, danser, parler, et même jouer quelques scènes (les grands avec qui j’ai travaillé l’année précédente). L’espace est dépouillé mais toujours structuré par la présence des marques au sol. Des repères. Comme en classe. Où chacun a sa place. Et puis au centre il y a la maîtresse qui accompagnera les enfants acceptant de se mettre en scène et de jouer avec les enfants. Et quand les enfants jouent à l’école, ils jouent souvent à être papa ou maman !

 

Le spectacle raconte comment on grandit en jouant à faire semblant.